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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
10 février 2017

Les enjeux économiques et vitaux résultant de cette exploitation

  En effet, l’utilisation des océans remonte à plusieurs siècles. Cette exploitation maritime s’est intensifié avec le commerce triangulaire au XVIème siècle. Au fil du temps, l’océan est resté une ressource économique très importante notamment avec les plaques pétrolières qui ont été installées pour la première fois dans les océans au début des années 1930, et qui représentent un gain d’argent considérable malgré les risques de pollution ou de catastrophes liés à ces plateformes. Nous pouvons constater qu’il y existe de nos jours un nombre conséquent de plates formes pétrolières dans les océans;

 

De nos jours, 90% des marchandises du commerce international circulent par voie maritime, comme nous le prouve le croquis ci-dessous.

 

 

Par ailleurs, l’enjeu économique le plus important est la pêche qui est partagée par plusieurs multinationales. En effet, sur le site internet de Slowfood, nous lisons que 40 % des élevages des saumons du Chili sont entre les mains de quelques multinationales ou des Japonais Mistsubitchi qui détiennent 60% du commerce du thon rouge, ce qui est énorme, à cause de la réduction des droits de douanes qui a entraîné une surexploitation des stocks de poissons ayant une valeur commerciale détruisant ainsi l’écosystème marin, mais aussi avec l’aide d’accords commerciaux qui sont généralement établis entre les gouvernements des pays du Nord et des gouvernements de pays pauvres qui bradent leurs eaux territoriales très poissonneuses (mais dont les stocks déclinent rapidement) comme les pays d’Afrique de l’Ouest.

De plus, les océans sont au cœur des enjeux géostratégiques.

Nous remarquons que cela concerne les pays les plus riches du monde, soit la Russie, la Chine, et bien évidement les États-Unis. La carte ci-dessus présente aussi la ZEE des pays et nous constatons que cette dernière est très grande pour certains mais qu'elle recouvre aussi une grande partie des océans.

De plus, nous constatons sur cette carte que de nombreuses zones sont sous tensions, ce qui entraîne parfois des conflits d'usage.

 

En outre et en approfondissant, nous constatons que le globe comporte de nombreuses zones de pirateries notamment dans le Golfe de Guinée, au large de l'Équateur et du Pérou. Les grandes zones de pêche attirent elles-aussi les convoitises puisque ces dernières sont plus exploitées par les grands commerçants que par les petits qui sont laissés de côté.

Les frontières maritimes sont aussi très disputées entre les pays voisins puisqu'il y a une contestation de la limite des eaux territoriales qui conditionne la zone économique exclusive, c'est-à-dire la ZEE. C'est la cas des eaux Grecques et Turques, de la mer de Chine orientale mais aussi de celle du Japon.

Par ailleurs, nous pouvons remarquer que l'océan appartient aujourd'hui majoritairement aux pays les plus riches de la planète à l'instar de la Russie; du Canada, de la Norvège mais aussi des États-Unis et du Danemark. Dans un rapport, la WWF, le Global Change Institute et le Boston Consulting Group (BCG) se sont intéressés à la valeur économique du patrimoine océanique. Celui-ci est estimé à 24 000 milliards de dollars, sans mesure commune avec les plus grands fonds souverains du globe. À titre de comparaison, le fond de pension gouvernemental de la Norvège est valorisé à 893 milliards de dollars. 

 

Si nous nous intéressons au Produit marin brut (PMB), la France se place alors au 7ème rang des pays les plus riches de la planète, entre le Royaume-Uni et le Brésil, avec 2 500 milliards de dollars générés chaque année grâce aux océans. Avec ce schéma nous comprenons que l'océan est un moyen économique très important pour les États. En effet; les activités qui génèrent le plus de gain est la pêche qui rapporte plus de 6 900 milliards de dollars. Nous visualisons aussi que les activités qui rapportent beaucoup de monnaies sont aussi les activités liées au tourisme mais aussi ce qui est plus connu le commerce et le transport sur les voies maritimes. En conséquence, les océans procurent de la valeur sous diverses formes que les Hommes et les pays sont capables de détourner pour leurs profits.

La globalisation et la rationalisation des marchés a également porté a l’utilisation intensive et au transport sur grandes distances de farines de poissons. Aujourd’hui, 30 millions de tonnes de petits poissons sauvages dont les anchois, les maquereaux, les sardines ou bien les harengs et les merlans sont transformés en farine de poissons pour nourrir les poulets les porcs à forte valeur commerciales. Ces derniers consomment à eux seuls six fois plus de poissons que l’ensemble des consommateurs américains. Selon une étude australienne, la farine de poissons est aussi utilisée pour les animaux à fourrure, où les chats domestiques consomment 5.3 millions de tonnes de poissons.

Mais, l'océan Arctique est un exemple typique de collision entre une volonté de développement économique et un souci de protection de la nature, comme la expliqué Philipe Valette, océanographe et directeur du centre NAUSICAA à Boulogne-sur-mer. En effet, la dislocation progressive de la banquise qui est due en partie au réchauffement climatique, modifie radicalement le paysage Et laisse entrevoir à terme une future voie maritime directe entre l'Europe et l'Asie, tandis que les réserves d'hydrocarbures dans le sous-sol sont convoitées par les industriels parce qu'a cause de la fonte de la banquise, il pourra y avoir des exploitations beaucoup plus accessible qu'aujourd'hui. Or comme nous le savons qui dit exploitations minérales ou fossiles dit pollution importantes. S'il n'y a pas plus d'exigences drastiques qui pèsent sur les enjeux économiques.

Tous ces enjeux économiques entraînent des conflits d'usage, entre les usines qui utilisent mal les océans vis-à-vis des associations qui font notamment pression sur le pouvoir public pour que les entreprises cessent leurs activités néfastes sur l'océan.

C'est le cas pour les forages pétroliers avec les États-Unis sont libres d'accorder des permis d'exploitation dans leur Zone Économique Exclusive, normalement limitée à 200 miles des côtes. Comme l'a noté Julien Rochette, chercheur à l'institut du développement durable et des relations internationales «  il existe des accords régionaux comme en Méditerranée ou en Atlantique-Nord «  mais aussi « avant d'envisager une coopération, il y a d'abord en Arctique des conflits de territoire à régler. » Nous pouvons donc comprendre que les entreprises privilégient les aspects économiques avant les aspects environnementaux.

 

En conséquence le recul de la banquise accroît les enjeux économiques puisque cela stimule deux convoitises: l'exploitation de ressources minières, forestières et énergétiques ainsi que l'exploitation de nouvelles routes maritimes. Jusque-là impossible ou alors trop dangereuse, l'utilisation des passages polaires est envisagée de plus en plus sérieusement par les grandes compagnies de transport maritime. La course aux minerais et aux hydrocarbures représentent un enjeu économique important puisqu'il permettrait d'accroître la présence humaine et l'activité industrielle.

Le sort de l’Arctique semble donc être prisonnier des cours des minerais et hydrocarbures rendant l’aventure plus ou moins rentable, ainsi que des négociations internationales entre des pays actuellement plus tournés vers leurs intérêts nationaux que vers l’intérêt collectif.

Puis, pour d’autres personnes le plus important est l'économie car ceci leur paraît plus important que de protéger la nature. C'est le cas de Jean Dufourcq qui a expliqué que : L’important, en première analyse, c’est de préserver le flux maritime, et donc le flux économique, qui relie Shanghai et Rotterdam. La nouvelle relation du continent européen au développement de l’Asie repose sur cette artère économique vitale qui relie la Chine à l’Europe ; elle instaure une dépendance maritime stratégique mutuelle.

Enfin,il y a aussi un enjeu stratégique de l’utilisation des océans. S’ils sont promesse de richesses quasi-inépuisables et d’opportunités économiques nouvelles, les mers et les océans sont aussi le théâtre de menaces nouvelles et d’une compétition acharnée entre États aux capacités d’action sur mer en pleine croissance. Les tensions juridiques et militaires, générées par la volonté de certains États d’étendre ou de contester les limites de leurs eaux territoriales ou de leurs zones économiques exclusives, témoignent de l’importance stratégique et économique des espaces maritimes.

 

L’importance de l’océan pour le climat mondial ne peut pas être sous-estimée. Les océans absorbent une quantité importante de dioxyde de carbone et une très grande quantité de l’excès de chaleur. En outre, l’océan est le plus grand et l’un des plus importants systèmes de soutien de la vie sur cette planète. Cependant, le réchauffement de l’atmosphère en raison de l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, la pollution issue de la terre, la surpêche, les activités non-durables de développement sur les zones côtières, les activités humaines, contribuent ensemble à exercer une pression énorme sur les océans du monde, des zones côtières jusqu’aux écosystèmes marins.

Tout d’abord ,les océans sont une ressource vitale pour l’Homme puisque ces derniers abritent de quoi nourrir les populations humaines grâce aux poissons.

Cet enjeu vital, touche la biodiversité puisqu’il faut nourrir de plus en plus de personne. L’aquaculture intensive est le principal facteur qui permet de nourrir les humains, mais, cela entraîne une pollution majeure. En effet, l’aquaculture intensive entraîne d’énormes quantités de déchets organiques ( matières fécales)et les eaux usées sont libérées dans l’environnement naturel autour des sites.

Cela touche aussi la biodiversité puisque ce la peut entraîner la disparition de certaines espèces maritime dont les anchois car malgré qu’ils sont en voie de disparition, nous constatons qu’au Pérou, les tribunaux donnent quand même des autorisations spéciales pour pêcher ce dernier malgré qu’il soit en extinction.

L’océan permet de créer ainsi des milliers d’emplois dans les domaines de la pêche, de l’aquaculture et encore plus d’emplois indirects dans les secteurs liés à la mer comme le tourisme, les activités militaires…

De plus, un bon nombre de la population vit le long des littoraux, ce qui représente un enjeu majeur dans la construction d’habitation, nous pouvons constater qu’il y a de plus en plus d’érosion côtière détruisant ainsi de nombreuses habitations notamment en Afrique. C’est le cas au Sénégal, puisque 60% de la population vit les long des 531 kilomètres de côtes. Si l’érosion côtière est en partie due au changement climatique, elle est accentuée à certains endroits par l’Homme.

C’est aussi le cas dans les îles Kiribati, qui subissent une montée des eaux très importante ainsi que des nombreuses inondations, submergeant ainsi de nombreux villages faisant relocalisés beaucoup de villageois.

Des études ont été menées, et révèlent que pour réparer les érosions côtières, cela mènerait à des coûts financiers considérables sans oublier les conséquences sociales.

Par ailleurs, la privatisation des plages empêchent de nombreux d’accéder aux plages, à la mer qui est et doit rester un patrimoine commun et dont la gratuité doit être garantie à tous.

Malgré le fait que l’océan s’avère être une ressource importante à l’Homme pour diverses raisons, sa surexploitation entraîne de multiples impacts environnementaux sur tous les océans du globe.

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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
  • Ce blog a été créé dans le cadre d'un devoir de lycée, pour l'épreuve de TPE au baccalauréat. Nous traitons du changement climatique et des conséquences des actes de l'Homme sur la nature. Et plus précisément sur les océans et leur acidification.
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