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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
3 février 2017

Des solutions pour endiguer le processus

Les questions qui se posent maintenant sont : Est-il possible de stopper le phénomène de destruction des océans ? Que faut-il faire ?

Nous pouvons tout d'abord nous demander si en tant que consommateur de produits issus de la mer, il est possible d'agir. Pouvons-nous faire en sorte que notre consommation personnelle de poissons soit mieux gérée ? Nous savons que la pêche industrielle est particulièrement nocive pour l'écosystème marin, et qu'elle est employée depuis 1990. Prenons l'exemple du thon que nous pouvons retrouver dans les placards de 9 français sur 10. L'association Greenpeace nous propose un classement des marques françaises qui oui où non respectent certains critères en matière de pêche. Nous constatons que l'enseigne U a amélioré la qualité de ses approvisionnements en thon car elle privilégie les thons non surexploités. Tandis que la marque Casino continue de commercialiser une sorte de thon considéré comme surexploité depuis l'année passée. Pour mieux choisir son poisson, il faut aussi regarder quelles techniques de pêche ont été employées et voir si elles sont durables. La pêche à la canne par exemple est plus valorisée que les DCP (dispositifs de concentration de poissons) puisqu'elle s'oppose à une pêche industrielle et intensive. Cependant, ce genre d'information sur la technique de pêche employée n'est pas toujours spécifié sur le produit en magasin. Moins d'1% du thon commercialisé par Casino provient d'une pêche à la canne alors que la marque Phare d'Eckmül propose des produits 100% pêchés avec cette technique. Ceci est la preuve qu'il est possible de réduire la consommation d'espèces surexploitées en prêtant plus d'attention à leurs achats. C'est donc au consommateur de vérifier qu'il achète un produit élevé selon des techniques de pêche durables et choisis pour son espèce ne présentant aucun risque à son extinction. Cela implique un changement de mode de vie individuel. Les grandes enseignes doivent elles aussi s'engager à vendre des produits répondant aux mêmes critères.

 

 

 

Pendant le XXème siècle, la consommation de produits halieutiques a augmenté de 58,5 millions de tonnes entre 1850 et 1980, ce qui est énorme. Nous comprenons alors que c'est urgence et qu'il faut agir. La mise en place de réserves marines protégées est là pour préserver les espèces marines. Le problème persiste puisque les aires marines n'occupent aujourd'hui que 0,6% de la surface totale du globe ce qui est insuffisant pour sauver des espèces. De plus, les quantités de poissons présents dans les sites d'aquaculture sont en baisse à cause de la demande mondiale de produits marins. La Commission Européenne propose alors réduire la surpêche, fermer temporairement certaines zones pour que les espèces puissent se reproduire.

La commission européenne souhaite également interdire les rejets pendant les pêches. Cependant, il faut prendre en compte la présence de produits juvéniles qui devraient rester dans les océans afin de ne pas mettre en danger l'espèce. La labellisation des pêches en milieu d'aquaculture durable serait une solution car elle inciterait les pêcheurs à utiliser des techniques de pêche plus respectueuses envers l'écosystème marin. L'un des principes qui doit être appliqué est la pérennisation des stocks de poissons car comme dit précédemment, il faut pouvoir assurer une pêche qui puisse durer dans le temps et qui n'efface pas une espèce. Le deuxième principe engagé a pour but de minimiser l'impact environnemental pour que la diversité de l'écosystème ne soit pas mise en danger. Pour terminer, un système de gestion efficace s'impose car la pêche doit respecter des lois nationales et internationales. La pêcherie doit être capable de s'adapter aux variations des quantités de poissons disponibles.

 

Sites d'aquaculture

 

Puis, au Pérou, la quantité d'anchois dans les océans a énormément diminué. Le vice-ministre péruvien parle d'urgence face à la chute de cette biomasse. Il suggère de parier sur l'aquaculture, une activité de production animale ou végétale en milieu aquatique. Ce mode de production serait une solution pour lutter contre la surpêche. En 2008, l'aquaculture fournissait 76,4% des poissons d'eau douce dans le monde. Le vice-ministre aimerait également réussir à développer des élevages de truites. Il souhaite diversifier les activités afin que la pêche ne se concentre pas seulement sur les anchois. De plus, la COP20 a permis aux pêcheurs péruviens d'obtenir des informations scientifiques qui pourraient aboutir à une décision durable.

Pour GreenPeace, 80% des stocks de poissons se trouvent en surexploitation. Cette organisation propose comme solution la mise en place 40% de réserves marines parmi toute la surface océanique présente sur le globe. 10% serait insuffisant, c'est pour cela que 40% est le nombre à atteindre car il permettrait de régénérer la biodiversité et l'écosystème marin.

Ensuite, il reste à savoir si des organisations ou autres associations se préoccupent de l'état actuel des océans. Le Giec (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l’Évolution de Climat) a par exemple pour but d’atténuer les effets du réchauffement climatique. Il a notamment réalisé un rapport spécial sur l'océan qui implique des choix politiques. L'organisation CliMates souhaite elle, promouvoir la jeunesse en sensibilisant cette partie de la population aux enjeux et solutions que propose les océans.

 

Par ailleurs, étant donné que les océans sont capables d'absorber les gaz à effet de serre, il en va de là qu'il subit de nombreuses conséquences que ce soit au niveau chimique ou physique. Cela forme en quelque sorte une chaîne dans laquelle les organismes marins et les sociétés humaines souffrent. Ceci devrait alors alarmer l'homme.

L'engagement pris lors de la COP21 est de limiter le réchauffement climatique à 2°C impliquant alors une réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Des protocoles ont été mis en places, tout comme le protocole de Kyoto qui a pour but de lutter contre le changement climatique et de réduire les émissions de gaz carboniques. Cela représente un engagement pour les États qui doivent ainsi se contraindre au protocole. Ce sont principalement les États riches et développés qui s'investissent car ils représentent au moins 55% des émissions totales à la même date. La Russie par exemple s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de -5,5% Parmi les principaux gaz à effet de serre concernés, on trouve bien sûr le dioxyde de carbone, le méthane où encore les halocarbures. 55 pays ont accepté de se tenir au protocole de Kyoto qui est rentré en vigueur en 2005. Les États-Unis qui à eux seuls avaient une émission d'environ 30% en 2001 n'ont pas souscrit dès le départ au protocole de Kyoto mais, ont maintenant pris des mesures. C'est grâce à ce genre de protocole qu'on peut espérer que la situation des océans ne soit pas empirée et qu'il soit ainsi moins sujet à l'absorption de gaz à effet de serre.

 

Pays signataires du Protocole de Kyoto

 

Cette carte nous expose les pays qui participent au protocole de Kyoto depuis la première période ainsi que ceux qui n’y participent point.

Cependant, les pays savent que réduire leurs émissions les contraint parfois à avoir de moins grands rendements comme par exemple, au niveau de l'agriculture, qui pourtant rapporte énormément d'argent.

C'est donc à chaque pays de prendre des mesures. La France prend l'engagement d'exclure l'utilisation du nucléaire et de consommer moins d'énergie grâce à l'association Négawatt. Cette organisation a comprit qu'en réduisant la production d'énergie nucléaire, cela limiterait l'émission des gaz à effet de serre pour les océans.

Cependant, ce genre de solutions impose des choix politiques ce qui est aujourd'hui assez difficile à faire à cause des intérêts financiers que présente la production d'énergie.

De plus, un article d'Alternatives Internationales nous dit que des projet tel le Deep Decarbonization Pathways Project (DDPP) ont pour but de diminuer les rejets de carbone et que des réductions d'émissions de CO2 sont possibles aussi bien sur le plan technologique qu'économique. Ce projet suggère une baisse d'utilisation d'énergie pour obtenir un bien ou un servie. Nous appelons aussi cela décarbonisation de processus de transformation d'énergie. Il demande par la suite à chacun de réduire sa consommation d'énergie.

L'idée de transition énergétique commence à voir le jour. Changer le type d'énergie que nous utilisons, c'est la question qui se pose. Ce projet a un coût et c'est particulièrement cela qui fit peur aux entrepreneurs. Mais outre cet élément, quelles avantages s'en dégageraient ? D'après la Banque mondiale et le Fonds monétaire International (FMI), il faut arrêter d'utiliser les énergies fossiles. Ils suggèrent le passage à un investissement « vert », c'est-à-dire verser plus de capitaux vers des solutions durables pour la planète. Cette démarche renvoie à la décarbonisation qui vise à une fois de plus, réduire l'émission de CO2. Cette solution est possible mais nécessite la mobilisation de beaucoup d'entreprises.

 

Quantité de CO2 contenu dans l'océan en fonction des années

 

Ce gaz si néfaste pour l'océan fait l'objet de nombreuses réflexions. Certaines personnes ont pensé qu'il serait alors possible d'enfermer ce gaz afin qu'il ne puisse plus polluer l'atmosphère. En effet, nous pouvons stocker ce gaz dans une couche sableuse contenant également de l'eau salée se situant dans un sous-sol de la terre. Mais cette solution doit faire face à un problème majeur, le financement d’actions. Nous estimons à 100euros la capture d'une tonne de CO2. Nous ne sommes pas sûr que l'homme soit prêt à investir autant d'argent dans la protection de l'océan...

Puis, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a pour but de protéger l'environnement. Cette agence est financé par 690 millions d'euros par an ce qui montre que de hauts moyens financiers sont tout de même nécessaires à la protection de l'environnement, ce qui comporte bien entendu les océans.

De plus, il faut prendre en compte le phénomène de montée des eaux car on ne le sait pas forcément mais énormément de déplacements dans le monde sont dus aux catastrophes naturelles. Certaines populations sont contraintes de quitter leur lieu de vie. Mais alors, quelles solutions pour ce genre de problème ? Le GIEC est à ce jour une des seules organisations qui s'en préoccupent. Cependant, les accompagnements envers ces réfugiés climatiques restent insuffisants et sont peu connus.

Sauver le « dernier océan », un projet à soutenir. Tout comme la mer de Ross, un des derniers patrimoines marins encore quasiment intact qui borde l'Antarctique. Possédant un écosystème très peu endommagé, il est réellement nécessaire de la préserver. Nous savons qu’elle s'étend sur 1,5 million de kilomètres carrés, un espace de pêche interdite va alors s'étendre sur 11,2 millions de kilomètres carrés. Ce sera le premier sanctuaire à voir le jour dans les eaux internationales. De plus, cette mer possède un écosystème précieux. Ainsi, toute pêche interdite dans ces eaux permettrait de restaurer des populations de poissons disparus.

La Plateforme Océan et Climat (alliance de plus de 70 organisations dont l’objectif est de valoriser l’expertise scientifique et de mettre en avant les enjeux de l’océan et du climat auprès du monde entier) a annoncé restée mobilisée pour l'année à venir.

Lors de la COP21, Justin Trudeau, le nouveau Premier Ministre libéral canadien nous as fait part de ses engagements pris envers la protection des océans. Il souhaite créer un « gouvernement libéral » qui pourra assurer l'augmentation des Aires Marines Protégées de 1,3% à 5% en 2017. Il aimerait instituer des garanties permettant de protéger les océans ainsi que l'écosystème qu'ils abritent. Et également, corriger le trafic de certains bateaux pétroliers pour pouvoir assurer laprotection de zones écologiquement fragiles face aux marées noires.

Nous pouvons retenir qu’ il est possible de trouver des solutions pour ralentir les processus qui mettent en danger les océans. Cependant, réparer l'océan est autre chose. C'est pour cela qu'il est nécessaire de prendre des mesures afin de le préserver.

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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
  • Ce blog a été créé dans le cadre d'un devoir de lycée, pour l'épreuve de TPE au baccalauréat. Nous traitons du changement climatique et des conséquences des actes de l'Homme sur la nature. Et plus précisément sur les océans et leur acidification.
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