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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
3 février 2017

De multiples regards portés par l'Homme face à ces changements de l'écosystème marin

De multiples regards sont portés par l’Homme face à ces changements de l’écosystème marin.

En France, il est possible d'observer les océans à l'aide de satellites. Les explorations spatiales permettent de mesurer de la surface de la mer où encore d'étudier le niveau des océans. L'Homme est aujourd'hui capable de prévoir quelle surface la mer aura dans quelques décennies, des progrès visant à sensibiliser l'être humain.

Les balises mises en mer par Argo (programme d'observation) permettent également de faire des prévisions. Elles prévoient une augmentation de 3,8% des températures d'ici la fin du XXIème siècle. Ces estimations auront obligatoirement des répercutions sur les océans... Elles doivent servir à nous mettre en garde et ainsi, modifier notre comportement par rapport aux océans.

Plusieurs groupes ou organisations s'investissent dans la sauvegarde des océans. Par exemple, l'Académie des sciences en France qui a pour mission de promouvoir de hauts échanges mondiaux tout en mettant en avant les savoirs et les progrès scientifiques.

Absorbant plus de 25% du CO2, l'océan nous délivre près de la moitié de l'oxygène que nous respirons. Nous pouvons alors le considérer comme un poumon de la Terre et ainsi, se rendre compte de l'important rôle qu'il joue dans nos sociétés.

De nombreux experts regrettent la faible prise en charge des enjeux économiques et environnementaux des océans. C'est en effet un milieu que nous oublions très souvent de mentionner lorsque nous parlons du réchauffement climatique. Sa conservation est plutôt négligée, les hommes oublient souvent d'en parler. De plus, il mérite largement sa place dans les discussions environnementale car il est représentent d'énormes enjeux que l'Homme pourrait exploiter tout en le respectant. Dans un traité du droit de la nature et des gens datant de 1732, l'historien Samuel Von Pufendorf qualifie de l'exploitation des hommes sur l'océan par cette citation « en abusant du pouvoir sur les bêtes, l'Homme cause en quelques façons un dommage à toute la société ».

Des élections permettant aux citoyens de voter pour des projets en faveur des océans ont été mis en place. Le groupe Surfrider Foundation a lancé ces campagnes en 2014 pour que le plus de personnes possibles puissent faire entendre leurs voix via des pétitions. Cette organisation demande également à chacun d'agir en fonction de sa position politique et sociale. Ces actions que nous devons tous mener doivent être immédiates et permanentes. Cependant, même si chaque être humain se met à protéger l'environnement, il faudra des décennies pour voir les résultats. De plus, le processus de réchauffement climatique ne peut qu'être ralenti. Il est impossible de l'arrêter complètement. Il faut également prendre en compte les résistances politiques et financières des états, liées au grand rendement des industries fossiles. Nous voyons ici très bien que l'océan n'a pas son mot à dire. Il ne peut pas s'exprimer alors qu'il est le principal intéressé par tous ces débats. Nous comprenons alors que l'Homme est maître de l'océan et qu'il le domine. Il peut en faire ce qu'il veut, cela nous montre que toute les surfaces d'eau sur notre planète sont soumises à l'humain.

Sea Shepherd est une organisation internationale maritime fondée en 1977 par Paul Watson, un militant écologiste canadien. Elle se dévoue à la protection des créatures marines. Elle mène très régulièrement des missions contre la pêche de baleines par les flottes japonaises (très friandes de ces espèces). La Sea Shepherd a cependant besoin de dons pour entreprendre ses missions, on peut considérer que c'est une manière sensibiliser les gens et de faire en sorte que chaque petite action produite aide à la protection des écosystèmes marins.

 

Navire de la Sea Shepherd

 

L'Organisation des Nations Unies a célébré la Journée mondiale de l’océan le 8 juin 2016 à New York. Cette journée vise à rappeler l'importance des océans, informer le public sur l'impact que l'Homme a dessus. Elle a aussi pour but de créer un mouvement mondial en sensibilisant les populations à des projets de gestion durable des océans. En 2016, M. Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU déclare : « Il est urgent de prendre des mesures au plan mondial pour atténuer les nombreux dangers qui les menacent et les protéger de ceux qui, à l’avenir, pourraient mettre leur stabilité en péril. ».

Par la suite, nous nous demandons si des résolutions ont été entreprises par les politiques lors des COP (Conférences Of the Parties). Et bien, le site Ocean & Climate Plateform nous informe que l'Océan n'a été reconnu que pour la première fois lors de la COP 21, ce qui paraît assez tard puisqu'il a déjà subit de nombreux dégâts. L'océan fait également sa première apparition dans le Préambule de l’Accord de Paris. Il est acteur du réchauffement climatique mais a visiblement été oublié de mentionner. C'est pour cela que la COP 22 promet de lui accorder de l'importance en mobilisant tous les États. Et la France joue son rôle puisque la ministre de l'écologie Ségolène Royal dit : « L'avenir de la Terre, c'est la mer ». Une phrase très prometteuse qui n'attend qu'à être mise en application. Notre ministre a de plus ajouté qu'elle soutiendrait la création d’une Alliance des initiatives océan et climat qui aura pour but de réaliser « l’ambition de réussir un développement durable en mer pour ne pas reproduire les erreurs que nous avons faites à terre ». Une autre personnalité, Françoise Gaill, coordinatrice du Comité scientifique de la Plateforme Océan et Climat souhaite investir dans l’océanographie et les sciences marines pour mieux connaître les liens existant entre le climat et les océans. Ensuite, elle aimerait se servir durablement des écosystèmes marins et côtiers pour leur rôle de puits naturels de carbone. L'accélération de la mise en place d'un plus grand nombre d'aires marines protégées est une autre priorité qui a été mise en avant lors de la Conférence de 2016. Préserver la biodiversité tout en l'utilisant à son avantage a également été souligné car elle permettrait le développement d'énergies marines renouvelables. De plus, il faut prendre en compte les régions les plus vulnérables du globe qui sont à soutenir et à adapter. Un des derniers points éclairés par F. Gaill, c'est le fait de dédier une partie du Fonds Vert (mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies) à des projets côtiers et marins.

 

La Commission Océanographique Intergouvernementale de l'Unesco est une plateforme de recherches voulant intégrer l’Océan dans des solutions relatives au changement climatique. Pour elle, le maintien des écosystèmes marins est indispensable à la lutte contre les changements climatiques. Elle s'engage à réduire le risque des dégâts que peuvent commettre les tsunamis, inondations où autres catastrophes naturelles se produisant en milieux marins. Étant donné que les littoraux se développent de plus en plus, les populations vivant sur les côtes sont alors vulnérables. La COI souhaite encourager les communautés à mettre en place des mesures permettant l'atténuation des risques de ce type de phénomène. Elle sensibilise alors ces population en leur apprenant comment faire face aux catastrophes pouvant se produire.

La COI cherche à mettre en place des mesures principalement dans les lieux où les écosystèmes sont perturbés. Elle donne priorité au renforcement des capacités humaines et techniques des États nécessitant des aides à leur développement. Elle coordonne ainsi ses recherches sur les lieux qui en ont le plus besoin. Elle tente également de renforcer ses capacités à diriger les instituts de sciences marines et côtières. En d'autres termes, ses structures scientifiques et institutionnelles sont en constant développement.

 

 

Par ailleurs, nous constatons que ce sont principalement les grandes organisations qui s'engagent dans la protection des océans. Cependant, nous connaissons peu les initiatives qu'elles prennent. Autant se dire que même si de grands groupes prennent des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique, d'autres personnes se préoccupent peu du sort de l'océan...

Un appel a notamment été lancé à la jeunesse car elle est là pour pourvoir des solutions futures. Un groupe de scientifiques du nom de Youth for Ocean s'investit par exemple dans la sauvegarde de l'océan. Cette organisation vise à rassembler des jeunes et à agir pour la planète et contre le réchauffement climatique.

Le prochain grand rendez-vous attendu est la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tiendra à New York le 5 juin 2017.

Pour finir, des engagements collectifs doivent voir le jour si nous voulons que les océans soient préservés. Un célèbre dicton dirait : « L'union fait la force ». En effet, si nous portions tous un regard différent face à l'utilisation que nous avons de l'océan, qui est par ailleurs un élément vital à nous, êtres humains, nous pourrions ralentir de nombreux problèmes environnementaux tel que le réchauffement climatique par exemple.

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Changements climatiques et conséquences des actes de l'Homme sur les océans
  • Ce blog a été créé dans le cadre d'un devoir de lycée, pour l'épreuve de TPE au baccalauréat. Nous traitons du changement climatique et des conséquences des actes de l'Homme sur la nature. Et plus précisément sur les océans et leur acidification.
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